Le taxi est perfectible
En Septembre, se tenait à Lisbonne le « Festival Taxi« , une initiative de l’IVM (Institut pour la Ville en Mouvement).
“Le taxi, premier transport à la demande“, rappelle l’intitulé de la manifestation. Le Festival a mis en relief les besoins en termes de transports « intégrés à la vie urbaine » dans les villes. En parallèle, une étude menée en collaboration avec Gfk s’est déroulée sur 5 grandes villes : New-York, Paris, Lisbonne, Amsterdam et Londres.
L’étude de Gfk (téléchargeable sur le site Ville en Mouvement) souligne les disparités de conception et de fonctionnement des services de taxi. A Paris, l’usage du taxi reste exceptionnel (mais rappelons aussi que l’offre n’évolue pas avec la demande pour la protection des intérêt de la corporation), tandis que 8% des Londoniens interrogés font leurs courses en taxi, ou que les lusitaniens l’utilisent pour se rendre au travail (9%) ou chez le médecin (26%). Hormis au Royaume-Uni, la rapidité du taxi est le premier atout cité. Ce qu’on retient surtout, ce sont les améliorations attendues. Dans les cinq villes sondées, plus de la moitié des répondants attendent « une intervention des pouvoirs publics pour développer l’usage du taxi » (moyenne 58%) et pour « … faire du taxi un moyen de transport qui réponde mieux à vos besoins » (moyenne 71%). Le taxi est donc largement perfectible.
Vous pouvez, en images, faire un tour du monde des taxis colorés…
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